
Hommage à Mandela
Journée de recueillement et de prières, mardi 10 décembre, en Afrique du Sud. Plus de cent chefs d’Etat et de gouvernement sont à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg, pour rendre hommage à Nelson Mandela.


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Netanyahu annule sa participation à cause… des frais de voyage
MANDELA – Benjamin Netanyahu a décidé de renoncer à sa participation aux funérailles de Nelson Mandela à cause du coût du voyage, rapportent les médias israéliens tard dimanche soir. Le Premier ministre israélien avait notifié les autorités sud-africaines de sa présence mais il a annulé sa visite à la dernière minute. Il a justifié sa décision par le montant des frais à engager, sept millions de shekels soit 1,45 million d’euros, pour son transport et sa sécurité sur place, précisent la radio publique et le quotidien Haaretz.
Les frais de fret d’un avion privé de la compagnie nationale El Al représentaient à eux seuls 2,8 millions de shekels (environ 600.000 d’euros), selon le Haaretz. Le transport du matériel et du personnel de sécurité à bord d’un appareil de l’armée de l’air aurait coûté la bagatelle de 3,2 millions de shekels supplémentaires (666.000 euros), sans compter les autres dépenses.
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Le monde rend hommage à Nelson Mandela
Aux quatre coins du globe, les chefs d’Etat ont multiplié les déclarations pour saluer la mémoire de « Madiba », mort jeudi à 95 ans.

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Nelson Mandela en dix citations
L’ancien prisonnier politique devenu premier président noir d’Afrique du Sud et prix Nobel de la paix s’est éteint ce jeudi 5 décembre 2013. Âgé de 95 ans, il était une des incarnations des Droits de l’Homme.
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Symbole de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela est mort
Ancien président sud-africain et grand artisan de la fin de l’apartheid dans le pays, il s’est éteint à l’âge de 95 ans. Retour sur un destin hors normes.

Nelson Mandela, leader de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, est mort des suites d’une infection pulmonaire, jeudi 5 décembre, à l’âge de 95 ans. Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé que « Madiba » était mort « paisiblement, aux côtés de sa famille », vers 19h50 (heure de Paris). Des funérailles d’Etat seront organisées, mais la date reste à déterminer. D’ici là, tous les drapeaux sud-africains seront en berne, a annoncé Zuma. Francetv info revient sur cette disparition en sept liens.
Un parcours hors-normes
Le 11 février 1990, le plus ancien prisonnier politique du monde retrouve la liberté. Devenu un symbole de la lutte contre la discrimination raciale, Nelson Mandela quitte sa prison après 27 ans de captivité. « La liberté ne se marchande pas. Votre liberté et la mienne sont inséparables », disait Nelson Mandela. Des millions de téléspectateurs découvrent alors le visage d’un homme dont on n’avait pas vu d’image depuis 1965, celui du leader mythique du peuple noir d’Afrique du Sud.
Nelson Mandela devient alors le principal négociateur de la transition vers la fin de la domination blanche dans le pays. Avec Frederik De Klerk, dernier chef d’Etat du régime d’apartheid, il reçoit le prix Nobel de la paix en 1993, avant de devenir le premier président noir du pays, en 1994. Après un mandat de cinq ans, il quitte le pouvoir mais reste « le père de la nation », attentif au sort de son peuple.
Lire : Un prisonnier devenu icône
Une source d’inspiration
« Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès » : Nelson Mandela a inspiré de nombreuses personnalités politiques par ses discours ou ses écrits. Incarnation des Droits de l’homme, il laisse derrière lui quelques citations qui resteront dans les mémoires.
Cinéma, musique… « Madiba » a également inspiré de nombreux artistes. Hollywood s’est emparé du personnage à deux reprises ces dernières années. En 2009, Mandela était incarné par Morgan Freeman dans Invictus, de Clint Eastwood. En 2013, l’icône sud-africaine est représentée à l’écran par Idris Elba dans le film de Justin Chadwick Un long chemin vers la liberté.
L’Afrique du Sud en deuil
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies en Afrique du Sud pour une veillée improvisée devant la maison de Nelson Mandela à Johannesbourg, dans la foulée de l’annonce de sa mort. Chants, danses, l’atmosphère était à la célébration plus qu’au recueillement. Chandelles à la main, jeunes et vieux agitent des drapeaux et entonnent des chants anti-apartheid. Vendredi matin, l’hommage se poursuit dans la capitale sud-africaine.
L’hommage du monde entier
Quelques minutes après la disparition de Nelson Mandela, les principaux dirigeants de la planète ont salué la figure de « Madiba ». Un homme « courageux, profondément bon », pour Barack Obama. « Un conquérant magnifique », selon François Hollande. « Une grande lumière », pour David Cameron. « Notre peuple a perdu un père », s’est ému de son côté le président sud-africain Jacob Zuma.
Dans un courrier adressé à sa famille, le Dalaï Lama a déclaré avoir perdu « un ami cher » avant de saluer « un homme de courage, de principes et à l’intégrité incontestable ». L’Iran s’est également joint au « deuil » des Sud-africains en décrivant un homme « qui a inspiré l’humanité par son courage et sa compassion ». Enfin, Frederik de Klerk, le dernier président blanc sud-africain, a évoqué « un homme plein de compassion »

De Klerk, dernier président de l’apartheid, salue la « compassion » de Mandela
Ensemble, ils avaient reçu le prix Nobel de la paix en 1993. Au lendemain de sa mort, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud salue un homme « plein de compassion ».

La plus grande réussite de Nelson Mandela est d’avoir unifié l’Afrique du Sud et d’avoir œuvré en faveur de la réconciliation entre Noirs et Blancs à la fin de l’apartheid, a estimé Frederik de Klerk, le dernier président blanc sud-africain, au lendemain de ladisparition du leader de la lutte contre l’apartheid. »Il fut un grand unificateur et un homme très très spécial de ce point de vue au-delà de tout ce qu’il a accompli. Cette priorité de la réconciliation est son plus grand héritage », a dit De Klerk, âgé de 77 ans, dans un entretien accordé à CNN. C’est lui qui avait ordonné la libération de l’opposant Mandela en 1990 et avait ensuite négocié avec lui la fin du régime de l’apartheid fondé sur un racisme institutionnel.
Selon lui, l’ancien dirigeant de l’ANC était un personnage »humain » et plein de compassion qui avait compris la peur qu’éprouvait la minorité blanche à l’idée d’une transition institutionnelle et démocratique. De Klerk a raconté comment il avait senti qu’un lien s’était créé dès sa première rencontre avec Mandela en 1989, peu après son arrivée au pouvoir. »Il y a eu immédiatement une étincelle entre nous deux, si je peux dire les choses comme ça. Je le respectais et je l’ai toujours apprécié en tant qu’homme. C’était une personne magnanime, une personne pleine de compassion. »

Mandela et De Klerk furent ensemble récompensés par le prix Nobel de la paix en 1993 pour avoir mis fin au pouvoir de la minorité blanche et avoir posé les fondations de la démocratie en Afrique du Sud. « Il était plus grand que je ne l’avais imaginé, une sorte de grande tige. Il regardait les gens dans les yeux, d’une manière très directe, il savait très bien écouter, et on voyait très facilement qu’il avait une approche analytique de la discussion, ce que j’appréciais beaucoup. J’ai vraiment été très impressionné lors de cette première rencontre. »

2013, ET LE DERNIER PIED DE NEZ DE MANDELA
Si Nelson Mandela avait pu voir ce parterre de roitelets atlantistes dégouliner d’hypocrisie pour capitaliser sur sa dépouille, pour le récupérer, se l’approprier, pour l’incorporer, il leur aurait sans doute décoché un indéchiffrable sourire plein de compassion désolée comme d’autres, moins élégants, leur auraient consenti un crachat. Car il y avait nécessairement quelque chose d’obscène à voir les va-t-en-guerre Obama, Hollande, Sarkozy ou même Clinton et Bush célébrer le libérateur de l’Afrique du Sud alors qu’eux-mêmes sont les promoteurs infatigables et zélés de l’apartheid israélien, en plusd’être les principaux fossoyeurs des peuples irakien, libyen, libanais ou syrien. C’est qu’en cette fin d’année 2013 marquée par une accélération spectaculaire de la crise d’effondrement du Système dont ils sont les hérauts, l’occasion était trop belle de laisser croire à leur propre vertu en célébrant celle de Mandela, suggérant par-là que son combat était le leur, sa cause la leur, sa vertu la leur. Vaste fumisterie qui seulement en tant que telle aura recelé une part de vérité sur les écrans cathodiques de l’appareil à enfumer du Système.
Comme un miroir inversé
Homme passionnément anti-Système, Nelson Mandela semble ainsi avoir voulu nous tendre un dernier miroir inversé, comme on fait un dernier pied de nez. Et le grand show de révéler alors en cinémascope toute la fourberie et la fausseté de cette élite ridicule rampant sur cette sublime terre d’Afrique où ils ont fait et font encore couler tant de sang et d’injustice, pour tenter de ramasser quelques miettes de sa gloire.
Bref, vous l’aurez compris, nous avons vu dans «l’hommage planétaire» façon CNN rendu à Mandela non pas une reconnaissanceauthentique, humble et fraternelle de l’œuvre et de l’homme, mais un simple show à l’américaine, une pure opération de prestidigitation médiatique destinée à faire rejaillir l’aura éblouissante de cet homme hors du commun sur la pègre atlantiste. Tout cela en évitant bien évidemment de s’attarder sur les positions anti-Système du héros africain, comme lorsqu’il déclarait notamment: «Nous savons très bien que notre liberté ne sera jamais complète sans celle des Palestiniens» ; ou encore: «S’il y a dans le monde un pays qui a commis les pires atrocités, ce sont les Etats-Unis. Ils ne se soucient pas des êtres humains».
Ceci dit, le miroir inversé tendu par Nelson Mandela nous donne aussi l’occasion d’enchaîner sur un petit bilan de fin d’année avec un millésime 2013 qui, comme attendu, aura été le théâtre d’une accélération formidable de la crise d’effondrement du Système.
Homme passionnément anti-Système, Nelson Mandela semble ainsi avoir voulu nous tendre un dernier miroir inversé, comme on fait un dernier pied de nez. Et le grand show de révéler alors en cinémascope toute la fourberie et la fausseté de cette élite ridicule rampant sur cette sublime terre d’Afrique où ils ont fait et font encore couler tant de sang et d’injustice, pour tenter de ramasser quelques miettes de sa gloire.
Bref, vous l’aurez compris, nous avons vu dans «l’hommage planétaire» façon CNN rendu à Mandela non pas une reconnaissanceauthentique, humble et fraternelle de l’œuvre et de l’homme, mais un simple show à l’américaine, une pure opération de prestidigitation médiatique destinée à faire rejaillir l’aura éblouissante de cet homme hors du commun sur la pègre atlantiste. Tout cela en évitant bien évidemment de s’attarder sur les positions anti-Système du héros africain, comme lorsqu’il déclarait notamment: «Nous savons très bien que notre liberté ne sera jamais complète sans celle des Palestiniens» ; ou encore: «S’il y a dans le monde un pays qui a commis les pires atrocités, ce sont les Etats-Unis. Ils ne se soucient pas des êtres humains».
Ceci dit, le miroir inversé tendu par Nelson Mandela nous donne aussi l’occasion d’enchaîner sur un petit bilan de fin d’année avec un millésime 2013 qui, comme attendu, aura été le théâtre d’une accélération formidable de la crise d’effondrement du Système.
De l’internationale terroriste…
Le monstrueux ratage de la guerre contre la Syrie, avec ses 130’000 morts inutiles et la destruction d’un patrimoine mondial irremplaçable, aura été le Grand-Œuvre du Système pour la période 2012-2013.
Depuis le constat d’échec de cette tentative de regime-change, le Bloc atlantiste se retrouve même dans une situation kafkaïenne, bien que largement prévisible.
En effet, après avoir acheminé (Turquie-Jordanie), financé (Arabie Saoudite), entrainé (CIA-Mossad-MI6) et armé (US-F-GB) unefantastique «internationale terroriste» pour abattre Bachar el-Assad, la priorité des priorités est désormais de s’en débarrasser avant qu’elle ne retourne ses armes contre lui. Du fait notamment que des milliers de combattants sont venus d’Europe où ils finiront tôt ou tard par retourner avec armes et bagages pour y propager la bonne parole des takfiristes.
Or la tâche s’annonce ardue, même avec l’aide (eh oui…) de Bachar el-Assad. Car grâce à la guerre en Libye – une autre des divines victoires du Système– cette internationale jihadiste dispose désormais d’unarmement fabuleux tant en quantité qu’en qualité : missiles sol-air Stinger capables d’abattre n’importe quel avion de ligne ; explosifs de dernière génération ; armes chimiques dont le fameux gaz sarin qui a servi à la vraie-fausse attaque chimique à Damas, bref, de quoi semer toute la terreur possible, y compris dans le Bloc occidental contre lequel ces jihadistes ne manqueront pas de se retourner.
Si on avait voulu s’assurer 15 ans de véritable «war on terror» cette fois, on ne s’y serait pas pris autrement.
Sur le volet moyen-oriental, s’ajoute encore la crainte de voir aujourd’hui l’Etat-voyou israélien, avec le soutien de son nouvel allié saoudien (les grands perdants du renoncement US à écraser l’Iran donc), perpétrer un nouveau massacre au Liban pour faire diversion et redistribuer les cartes régionales à l’heure du retour de Téhéran dans le «concert des nations».
Pour Tel-Aviv, la tentation est en effet grande d’attaquer le Hezbollah alors qu’une partie de ses troupes est mobilisée sur le front syrien.
D’un point de vue général, on constate que les interventions extérieures du Bloc atlantiste ces vingt dernières années n’ont généré que destructions, instabilité, massacres et chaos partout où elles ont eu lieu, malgré leurs vertueux mobiles.
Quant aux guerres parisiennes initiées par Sarkozy en Libye et poursuivies avec zèle par Hollande sous le masque vertueux que l’on sait, elles ne manqueront certainement pas d’ajouter in fine au chaos général du tableau atlantiste.
Superbe bilan décidément.
Le monstrueux ratage de la guerre contre la Syrie, avec ses 130’000 morts inutiles et la destruction d’un patrimoine mondial irremplaçable, aura été le Grand-Œuvre du Système pour la période 2012-2013.
Depuis le constat d’échec de cette tentative de regime-change, le Bloc atlantiste se retrouve même dans une situation kafkaïenne, bien que largement prévisible.
En effet, après avoir acheminé (Turquie-Jordanie), financé (Arabie Saoudite), entrainé (CIA-Mossad-MI6) et armé (US-F-GB) unefantastique «internationale terroriste» pour abattre Bachar el-Assad, la priorité des priorités est désormais de s’en débarrasser avant qu’elle ne retourne ses armes contre lui. Du fait notamment que des milliers de combattants sont venus d’Europe où ils finiront tôt ou tard par retourner avec armes et bagages pour y propager la bonne parole des takfiristes.
Or la tâche s’annonce ardue, même avec l’aide (eh oui…) de Bachar el-Assad. Car grâce à la guerre en Libye – une autre des divines victoires du Système– cette internationale jihadiste dispose désormais d’unarmement fabuleux tant en quantité qu’en qualité : missiles sol-air Stinger capables d’abattre n’importe quel avion de ligne ; explosifs de dernière génération ; armes chimiques dont le fameux gaz sarin qui a servi à la vraie-fausse attaque chimique à Damas, bref, de quoi semer toute la terreur possible, y compris dans le Bloc occidental contre lequel ces jihadistes ne manqueront pas de se retourner.
Si on avait voulu s’assurer 15 ans de véritable «war on terror» cette fois, on ne s’y serait pas pris autrement.
Sur le volet moyen-oriental, s’ajoute encore la crainte de voir aujourd’hui l’Etat-voyou israélien, avec le soutien de son nouvel allié saoudien (les grands perdants du renoncement US à écraser l’Iran donc), perpétrer un nouveau massacre au Liban pour faire diversion et redistribuer les cartes régionales à l’heure du retour de Téhéran dans le «concert des nations».
Pour Tel-Aviv, la tentation est en effet grande d’attaquer le Hezbollah alors qu’une partie de ses troupes est mobilisée sur le front syrien.
D’un point de vue général, on constate que les interventions extérieures du Bloc atlantiste ces vingt dernières années n’ont généré que destructions, instabilité, massacres et chaos partout où elles ont eu lieu, malgré leurs vertueux mobiles.
Quant aux guerres parisiennes initiées par Sarkozy en Libye et poursuivies avec zèle par Hollande sous le masque vertueux que l’on sait, elles ne manqueront certainement pas d’ajouter in fine au chaos général du tableau atlantiste.
Superbe bilan décidément.
…au virus Snowden
L’autre puissante force de désintégration du Système aura bien évidemment été l’affaire Snowden et ses révélations dévastatrices sur le Big Brother US. Révélations appelées à se poursuivre et à gagner en intensité.
Les dégâts sont déjà considérables pour les Etats-Unis, matrice du Système, que seuls ses laquais européens soutiennent encore.
Conspué à l’extérieur, rongé de l’intérieur, Washington avance donc ainsi cahin-caha sur la route du shutdown définitif.
De son côté, l’Europe se délite sous la poussée d’eurosceptiques de plus en plus convaincus, de plus en plus nombreux, de plus en plus résolus.
Bref, le Système atlantiste semble entrer en phase d’implosion, avec un constat d’échec retentissant de sa vertueuse occidentalisation du monde, c’est-à-dire l’incorporation par la force de toutes les nations dans une Grande Société Unique soumise à la dictature des marchés et des «surmorts» de la finance.
L’impasse est totale et, en 2014, le désordre ne pourra que grandir à mesure.
L’autre puissante force de désintégration du Système aura bien évidemment été l’affaire Snowden et ses révélations dévastatrices sur le Big Brother US. Révélations appelées à se poursuivre et à gagner en intensité.
Les dégâts sont déjà considérables pour les Etats-Unis, matrice du Système, que seuls ses laquais européens soutiennent encore.
Conspué à l’extérieur, rongé de l’intérieur, Washington avance donc ainsi cahin-caha sur la route du shutdown définitif.
De son côté, l’Europe se délite sous la poussée d’eurosceptiques de plus en plus convaincus, de plus en plus nombreux, de plus en plus résolus.
Bref, le Système atlantiste semble entrer en phase d’implosion, avec un constat d’échec retentissant de sa vertueuse occidentalisation du monde, c’est-à-dire l’incorporation par la force de toutes les nations dans une Grande Société Unique soumise à la dictature des marchés et des «surmorts» de la finance.
L’impasse est totale et, en 2014, le désordre ne pourra que grandir à mesure.
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TRAFIC D’ORGANES AU KOSOVO : LES AMIS DE BERNARD KOUCHNER ARRÊTÉS LES UNS APRÈS LES AUTRES
L’enquête concernant le trafic d’organes au Kosovo progresse enfin, et l’étau se resserre progressivement autour des principaux responsables. Fin avril, la justice européenne a condamné cinq médecins kosovars, à des peines allant jusqu’à huit ans de prison, pour leur implication dans un réseau de trafic d’organes humains dont la plaque tournante était une clinique de la banlieue de Pristina (capitale de cette province). Deux mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de deux autres suspects, un chirurgien turc, et le cerveau présumé du réseau, l’Israélien Moshe Harel. La plupart des commandes provenant d’Israël.
Ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, en visite officielle au Kosovo le 1er Mars 2010, avait été interrogé par un journaliste sur ces trafics d’organes, alors qu’il était de 1999 à 2001 le chef de la Minuk, la mission de l’Onu au Kosovo. Tout comme il l’avait précédemment fait, il a simplement nié l’existence des « maisons jaunes », ces « cliniques » clandestines, ainsi que l’existence du trafic d’organes lui-même. Il avait également rejeté, dans une déclaration à la BBC, toutes les accusations qui pourraient peser sur lui, démentant qu’il aurait « fermé les yeux sur l’affaire du trafic d’organes au Kosovo au nom de la stabilité politique ». Chacun se souvient de son rire indécent, lorsque des journalistes serbes l’avaient questionné à ce sujet du temps de son mandat. Le French docteur, loin d’émettre même le plus petit doute, sur la culpabilité présumée de son ami Hachim Thaci (actuel Président du Kosovo et ancien dirigeant de l’UCK) a donc préféré balayer la question d’un simple et commode revers de main. Traitant les journalistes de « salauds » et de « fous qui croient n’importe quelle connerie ».
Interview de Bernard Kouchner du 1er mars 2010
Révélé par Carla Del Ponte au printemps 2008, ancien procureur au Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie, ce trafic d’organes, prélevés sur des prisonniers serbes vivants, n’a longtemps été qu’une rumeur. Pourtant, selon Dick Marty, enquêteur pour le Conseil de l’Europe « Au Kosovo tout le monde est au courant de ce qui s’est passé et de ce qui se passe encore, mais les gens n’en parlent pas, sinon en privé » fin de citation. Son rapport confirme que la pègre kosovare serait dirigée et coordonnée, par plusieurs personnes occupant des postes clés dans l’actuel appareil d’État du Kosovo. Ces personnes très fortement soupçonnées d’exactions et de crimes contre l’humanité, de trafic de drogue et d’armes, mais aussi d’êtres humains, s’appuieraient sur des réseaux lourdement corrompus au sein de la police, du système judiciaire et même de l’Eulex, l’organisme de Justice européen. On se souvient que de nombreux témoins du procès de l’ancien Premier Ministre Ramush Haradinaj avaient été tués et que les autres s’étaient rétractés. De plus, comme le soutient Dick Marty, des enquêteurs du Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie, avaient déjà rassemblé de nombreuses preuves en 2005, mais ces preuves auraient été détruites. En effet, selon un document de l’Onu, dès 2003, la Minuk avait en main des informations relatives à des meurtres commis au Kosovo dans le but de se livrer au trafic d’organes. Les dirigeants de l’UCK auraient touché jusqu’à 45.000 dollars pour les organes d’un seul individu capturé.
Toute tentative d’enquêter sur les dirigeants Albanais est dénoncée par Pristina comme étant dirigée par la Russie ou la Serbie. Et il ne faut pas trop compter sur les Etats-Unis pour poursuivre leurs amis et alliés Kosovars. Pour rappel, le Kosovo est cette province historique arrachée à la Serbie par une invasion de l’OTAN en 1999, sous le prétexte de protéger les communautés. Une imposante majorité exogène d’origine albanaise, revendiquait l’autonomie de la région et était à l’origine de heurts ethniques. Des combats meurtriers avaient vus le jour après qu’un groupe armé ait commis des attentats contre les populations et les autorités de Belgrade. Depuis l’intervention américaine, le territoire est sous la coupe réglée des anciens de l’UCK, l’armée dite de libération fondée par des mafias locales, dont les anciens dirigeants sont devenus les principaux personnages politiques du pays.
Pour Viktor Ivanov, directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants , « Le Kosovo est devenu aujourd’hui une enclave où les trafiquants de drogue se sentent absolument libres. Chaque année, jusqu’à 60 tonnes d’héroïne transitent par son territoire, ce qui rapporte environ 3 milliards d’euros aux criminels » fin de citation. Ce trafic ne peut échapper aux autorités américaines qui disposent de l’immense base militaire de Bondsteel et qui dirigent en réalité la province.
Pour Viktor Ivanov, directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants , « Le Kosovo est devenu aujourd’hui une enclave où les trafiquants de drogue se sentent absolument libres. Chaque année, jusqu’à 60 tonnes d’héroïne transitent par son territoire, ce qui rapporte environ 3 milliards d’euros aux criminels » fin de citation. Ce trafic ne peut échapper aux autorités américaines qui disposent de l’immense base militaire de Bondsteel et qui dirigent en réalité la province.
Alors, Bernard Kouchner est-il vraiment le seul à ne pas être au courant de cet abominable trafic, ou a-t-il fermé les yeux sur les agissements de ses « amis », quitte à escamoter la vérité ? Depuis, le bon docteur a semble-t-il abandonné l’humanitaire et la médecine, pour se reconvertir dans le conseil onéreux auprès de chefs d’états africains. Certains « salauds » l’ayant traité naguère d’affairiste estimant qu’il aurait pu y avoir des conflits d’intérêts du temps de sa nomination en tant que Ministre des Affaires Etrangères. Remarques vite balayées par l’intéressé d’un énième revers de la main. Le silence protecteur des médias français sur ces affaires, comme son éventuelle responsabilité dans le trafic d’organes est étonnant. Bernard Kouchner et son épouse, la journaliste Christine Ockrent, seraient aujourd’hui à la tête d’un très confortable patrimoine immobilier. Comme quoi, l’humanitaire mène à tout, à condition cependant d’en sortir.

Gandhi superstar : l’une des plus grandes supercheries de l’histoire !
Publié le 21 juillet 2012
Le pacifisme n’est apparu que tardivement dans la philosophie de Gandhi. Crédit Flickr
Le mode de vie austère du Mahatma est aujourd’hui bien ancré dans l’imaginaire collectif de l’Inde comme du reste du monde. Il s’agissait pourtant d’une suprême supercherie politique. Son prétendu dénuement n’était qu’un mythe, fruit d’une grande opération de communication. On se souvient, d’ailleurs, de la célèbre remarque de l’un de ses assistants : « Il faut beaucoup d’argent pour maintenir Gandhi dans la pauvreté. »
Il a toujours été pratiquement impossible de toucher à son image. Quand on a appris qu’il « autorisait » des adolescentes de son ashram à dormir nues avec lui (et des milliers d’entre elles se disputaient ce privilège), on nous a expliqué qu’il s’agissait d’une façon de « mettre son vœu de chasteté à l’épreuve ». On sait également qu’au nom de sa cause, il devait endurer nu les massages que lui faisaient subir ces mêmes filles pendant une heure chaque jour. Elles lui administraient également un lavement d’eau salée quotidien.
Selon ses proches collaborateurs, il était extrêmement difficile de travailler avec lui. Il dictait les moindres mouvements de ses adeptes, y compris ce qu’ils devaient manger et à quel moment. Le mot « compromis » ne figurait pas dans son dictionnaire. En 1920, lors d’un congrès national indien, il a déclaré : « À partir du moment où vous me choisissez comme leader, vous devez accepter la dictature et la discipline de la loi martiale. »
Gandhi l’impérialiste
Le pacifisme n’est apparu que tardivement dans la philosophie de Gandhi. Durant ses jeunes années, en Afrique du Sud, il s’était porté volontaire pour lever une brigade indienne au service de l’armée britannique dans la guerre des Boers. Les autorités n’étaient pas convaincues de la valeur de ses hommes mais, sur son insistance, elles avaient néanmoins fini par céder et les former comme brancardiers. En tant que sergent major, Gandhi a remporté des médailles à la guerre des Boers et, quatre ans plus tard, durant la guerre anglo-zouloue. En 1920, quand il a lancé son mouvement de non coopération en Inde, il les a cérémonieusement renvoyées au vice-roi – « non sans un pincement au cœur », a-t-il avoué.
Jusqu’aux derniers jours de la campagne anti-britannique, il a approuvé le conflit. Il a soutenu de terribles émeutes à Calcutta sous prétexte qu’il s’agissait d’un « recours à la violence pour une cause morale ». Il a donné sa bénédiction à une sorte de prince, le nawab de Malerkotla, qui avait donné l’ordre de fusiller dix musulmans pour chaque hindou tué sur son territoire. Et, lors d’une réunion de prière, en juin 1947, quelques mois avant sa mort, il a déclaré : « Si nous avions la bombe atomique, nous l’aurions utilisée contre les Britanniques. »
L’idole des jeûnes
Gandhi a été le pionnier de la grève de la faim comme mode de protestation politique. Il l’a plus tard utilisée avec succès contre les Britanniques mais la première fois qu’il y eut recours, en 1932, ce fut pour des raisons remarquablement déplaisantes. Appartenant à une caste supérieure, il s’opposait à une proposition des autorités britanniques d’accorder aux « intouchables » (la plus basse classe sociale) un statut électoral séparé afin que leurs intérêts puissent être mieux représentés. Son jeûne était censé durer jusqu’à la mort. Il a duré cinq jours, c’est-à-dire jusqu’à ce que les dirigeants hindous aient fait pression sur le leader des intouchables pour qu’il refuse les réformes britanniques.
En 2008, on a retrouvé des rapports de conversations ayant eu lieu au British Cabinet à l’époque. Ils nous apprennent comment Churchill réagissait aux menaces de grèves de la faim de Gandhi : « Nous serions débarrassés d’un mauvais homme et d’un ennemi de l’Empire s’il mourait. » Quand le Cabinet découvrit qu’on ajoutait du glucose dans le jus d’orange du mahatma et qu’on massait ce dernier avec des huiles nutritives, le Premier ministre commenta : « Apparemment, ce n’est pas un jeûne mais juste un changement de régime. » La pauvreté et l’opposition à tout ce qui était moderne constituaient l’épine dorsale de la philosophie de Gandhi. Il exécrait l’industrie et les moyens de communication de son temps. En revanche, s’il déplorait l’invention du télégraphe, de la radio et du téléphone, cela ne l’a pas empêché de passer énormément sur les antennes nationales durant ses grandes grèves de la faim, à l’apogée de sa lutte pour l’indépendance. Il professait que le monde idéal était celui de la simplicité du rouet et de la charrue à bœufs. Selon les termes de sa biographe Judith Brown, il prônait un mode de vie « clairement et consciemment basé sur la pauvreté ». Il était également contre la médecine moderne et a refusé que l’on injecte de la pénicilline à sa femme quand celle-ci a contracté une pneumonie. Elle en est morte. (Plus tard, il a trouvé tout à fait acceptable de prendre de la quinine pour soigner sa malaria.)
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